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 V. Les légendes

The Devonshire
The Devonshire
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Sam 14 Nov - 12:12

THE LEGENDARY



Comme vous avez put le remarquer lors de votre arrivée sur le Devonshire, la lande est une terre de mystère là où réside bien des légendes que l'ont raconte aux enfants avant de s'endormir. Soyez en sûre certaines font froid dans les dos, donc pourquoi ne pas les partager avec vous nouveaux arrivants de nos très chers terres maudites... J'ai dit maudites ? Oups !





Le baptême de l'onde

Dans la contrée du Devonshire se raconte une vieille légende à propos de l'Onde calme, la rivière traversant la contrée. Les compteurs narrent que de nombreux bâtards ont été noyés dans ses eaux par leurs mères, préférant les savoir morts plutôt que de les condamner à une vie de misère ou de les voir subir une des malédictions des fondateurs. On conte que parfois, il est possible de percevoir les pleurs de ces nourrissons, aux abords de la rivière. Ces cris arriveraient a éveiller la curiosité et ne seraient perceptibles que par les enfants qui auraient eu le malheur de se rapprocher du bord de l'onde jusqu'à tomber dans les eaux pourtant habituellement calmes de la rivière et de s'y noyer. Certains racontent que les pleurs des bâtards noyés auraient attiré ces enfants jusque là.


Les feux dansants

Il y a bien longtemps, le long d'une eau paresseuse nommée l'onde calme, s'étendaient d'importants marécages, devenue aujourd'hui ce que tout le monde connait comme les merveilleux jardins dansants. La nuit, un brouillard malsain y traînait son linceul, et des feux follets, très redoutés, y tendaient leur piège fatal. Les merveilleux jardins, n'étaient autrefois qu'une suite de marais hantés par les lutins et les feux follets. Malheur aux voyageurs imprudents qui osaient s'aventurer dans ces parages. Voltigeant devant eux, les lumerettes fascinaient, attiraient dans les marécages et embourbé dans les sables mouvants ! Lorsque leurs victimes se trouvaient enlisées jusqu'au cou, les esprits follets venaient accomplir en dansant sur la tête du malheureux une comptine macabre en criant : «Noyé! noyé!». Un habitant du village eut la curiosité de s'approcher des esprits vils et c'est ainsi que capuché, le visage non visible il s'introduit dans les marécages. Contre toutes attentes les follets ne réussirent pas à le noyer entamant leur danse en vain. Depuis lors des bals masqués sont organisés aux jardins dansants par les habitants du Devonshire afin de montrer leur résistances aux lumerettes.


Les ombres du puits


Lorsque vous vous rendez au village vous pouvez apercevoir en son centre, non loin de la place actuelle du marché un puits de pierre noire. Si les habitants viennent aujourd'hui y puiser leur eau ce ne fut pas toujours le cas. Les anciens ne s'approchent jamais de ce puits qu'ils disent maudit et les villageois devraient peut être en faire autant. Comme l'ont peut s'en douter le point faible de toute civilisation isolée tel que le Devonshire est l'eau. Le Seigneur Baskerville pour remédier à ce problème fit donc venir les meilleurs puisatiers de la contrée. Ils se mirent à l'oeuvre avec acharnement et envie de relever ce défi. Le trou s'enfonçait de semaine en semaine, mais aucune goutte d'eau venait les rafraîchir. Après une année d'un travail digne des dieux, ils avaient atteint une profondeur "proche du centre de la terre".  Les rayons du soleil ne pouvaient plus les éclairer et ils travaillaient dans une obscurité inconnu en ce siècle, jusqu'au jour où plus personne ne remonta à la surface. Inquiets les Baskerville et les habitants décidèrent d'envoyer quelques hommes à la rescousse des puisatiers. Descendant dans l'obscurité du puits les hommes ressentirent leurs membres mordu par un froid saisissant et hurlèrent comme jamais. Lorsqu'ils remontèrent à la surface, complètement traumatisés une marque noire ornée leurs mollets et ils jurèrent avoir vu des ombres les attaquer. Horrifiés les villageois décidèrent de sceller le puits, mais quelques jours plus tard les hommes étant descendu dans le puits disparurent. Certains racontent avoir vu des ombres se faire avaler par le puits scellée. Le grand prêtre du Devonshire décida de jeter de l'eau bénite dans le puits et les chamanes des marais prièrent le dieu cerf de les protéger des ombres. Dés lors le puits se rempli d'une eau claire des plus pures, mais l'ont dit que certains soirs les ombres s'échappent du puits afin marquer de nouvelles victimes et de nourrir le puits.


Avalon la tisseuse de rêves


 
La rumeur raconte qu'une fée vit dans les tréfonds de la forêt chantante. On la nomme Avalon la tisseuse de rêve ... C'est la rumeur qui plane sur les terres du  Devonshire. C’est une de ces choses qu’on sait depuis notre plus jeune âge, quelque chose qu’on apprend au même titre que la valeur de l'or, le nom des familles fondatrices ou le rythme des saisons : il y a une fée dans la forêt chantante qui exauce nos rêves les plus fous . Esprit d'elfe assassinée ou fantôme de prêtresse immolée, on raconte que son âme hante la forêt et rend gloire au dieu cerf en personne. Tantôt on la dit maléfique et cruelle créature aux arrogantes hauteurs qui refuse d'accéder aux suppliques des malheureux, tantôt on l'évoque douce et chaleureuse mère aux tendres bras qui recueille les égarés. L’Enchanteresse est son titre. Celui dont on la pare souvent comme on habille une poupée d’une robe trop grande, pas très bien coupée parce que finalement, on a rien d’autre et qu’il faut bien lui mettre quelque chose, non ? Mais bon, d'un autre côté, c'est stupide. Les esprits, les morts qui s'accrochent aux vivants, c'est stupide. Le Père ne le permettrait pas. C'est rien d'autre qu'une histoire poussiéreuse que les vieilles femmes racontent aux enfants.


Les esprits des champs



Les esprits sont des petites créatures de la taille d'un doigt. À l'apparence humanoïde, mais à la peau grise et au visage plutôt repoussant. Ils portent des vêtements noirs et arborent tous un chapeau pointu. Ces créatures habitent les champs des agriculteurs et ils grignotent le blé discrètement. Elles s'enfuient quand elles voient un homme. On dit que si vous en attrapez un du premier coup, il se transforme en poussière magique qui rendra votre récolte très fertile pour cette année. Une femme qui attrape un esprit dans les blés est garantie d'avoir un enfant si elle a la moindre relation avec un homme. Attention, il est très important de ne pas suivre un esprit qui s'enfuie, la légende raconte que ceux-ci vous amènent dans leur monde sous-terrains où vous serrez transformer en une de ces créatures.



Elena et les fées



Il y a de cela fort longtemps les nobles Hennessy avaient une fille, Elena, et c'était, lorsque notre histoire commence, leur seul enfant vivant. Les autres, des garçons, étaient malheureusement morts sur les champs de bataille. Elena était jolie, obéissante, affectueuse, elle savait un peu lire et écrire, pas trop.. Avec tout ça, riche héritière! On imagine que les prétendants à sa main ne manquaient pas. Mais ses parents trouvaient toujours prétexte à refuser les meilleurs partis. Elle était leur joie du cœur et des yeux. D'ailleurs, il ne semblait pas que Elena, qui ignorait ces démarches, eût eu chagrin d'abandonner le monde merveilleux de l'enfance. Les soucis commencèrent justement cet été-là... Et enveloppés de quels mystères! Lourds de quels insondables dangers! Un matin, sa dévouée gouvernante constata avec stupeur l'usure des mignonnes chaussures qu'Elena avait portées la veille pour la première fois! Pourtant, elle l'avait vue les ranger, comme d'habitude, au pied de son lit! Combien d'heures, combien de kilomètres avait-il fallu pour les détériorer à ce point? Elles n'avaient même plus de semelles! Elena était-elle donc atteinte de cette maladie qui vous tire du lit malgré vous et vous fait marcher au bord des précipices, à l'arête des toits? Et l'on doit se garder d'intervenir, un simple contact, un mot, pouvant provoquer la mort de l'inconscient équilibriste! La gouvernante en larmes, voulut se précipiter auprès des infortunés parents. Le regard d'Elena, entre ses paupières, l'immobilisa. Puis, la digne héritière la supplia de ne rien dire à ses parents. . De jour en jour, la fatigue creusait les traits de la fillette et elle avait perdu sa démarche légère, paraissant souffrir à chaque pas. Mais les plus pressantes et les plus tendres questions ne parvenaient pas à rompre son mutisme. Quel terrible secret lui fermait la bouche? Après d'innombrables veillées, ils découvrirent qu'Elena avait été victime de trois méchantes fées, jalouses de sa beauté! Elles étaient belles, elles aussi, seulement elles ne l'étaient plus que de minuit à l'aube, où elles redevenaient laides à faire peur. Telle avait été la sentence du Grand Tribunal des Fées pour les punir d'avoir mésusé de leurs grâces naturelles. Et, de ces quelques heures de beauté, elles ne pouvaient profiter que sous terre. Elles qui avaient tant aimé la danse, sur les grandes pierres plates des prairies, par les fluides soirs de lune, entre les bras de quelque beau sylphe, étaient condamnées à n'avoir pour partenaires que ces diables hideux. Elles crurent supporter mieux leur triste sort en se donnant une compagne d'infortune et choisirent la pauvre Elena. Pour obtenir qu'elles les suivît et n'en dît rien, elles la menacèrent de se venger sur ses parents. Par amour filial, la jeune fille obtempéra et garda son affreux secret. Chaque nuit, elle devait répondre à l'appel des fées mauvaises et danser, danser, jusqu'à l'usure de ses semelles, emportée par les faunes. Seul un homme assez habile pour en percer le mystère, et assez courageux pour en braver le danger, pouvait mettre fin à son supplice. A condition, encore, qu'il ne se fît pas trop attendre. Passé le délai fixé par ses ennemis, Elena ne pourrait plus être sauvée.


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