Thomas Leigerton

QUALITES
Doux
Aimant
Amusant
Joueur
Plaisantin


DEFAUTS
Gourmand
Sans argent
Sans foyer
Hygiène déplorable
Vindicatif


C'était jour de marché au village, Thomas aimait particulièrement ce jour. Il fallait le voir déambuler entre les étalages. Voir les enfants se perdre entre ses jambes, l'appeler et tirer sur sa tunique. Thomas ne portait pas grand chose sur lui, toute sa vie et sa maison tenait sur ses frêles épaules.  Pourtant, il avait toujours ce sourire éclatant qui illuminait son visage sale. Il s'agenouillait entre les enfants et faisait ce qu'il était le plus doué : faire le pitre. Le saltimbanque qui amuse les passants et les vendeurs ambulants. D'un mouvement de poignet, il faisait apparaître une balle de jonglage derrière l'oreille d'une chère petite tête blonde. Elle gloussa et Thomas commença à jongler avec deux autres balles qu'il sortit de ses poches. Des poches usés et recousues par des âmes charitables.

Thomas avait la chance d'attirer la sympathie. Comment on aurait pu vouloir du mal à se pauvre gamin de vingt-un ans qui n'avait jamais connu ses parents. Un orphelin des rues. On lui avait toujours offert une assiette de soupe et du pain quand son ventre criait famine. Ces poches recousues c'était aussi une âme charitable qui avait eu pitié de lui. Pourtant, Thomas ne se plaignait jamais. Il acceptait les pièces de cuivres qu'on venait lui jeter après ces spectacles. Et, parfois, même les enfants venait lui mettre une pomme dans sa main avec leurs grands sourires amusés. Car, Thomas mettait du cœur dans son art. Il n'y avait aucun ressentiment, aigreur. Il fallait le voir danser pieds nus, monter sur les étalages et jouer les amuseurs publics. Mais, ce que préférait les enfants étaient ces marionnettes qu'il avait sculpté lui-même. Il s'installait dans un coin pas trop humide et boueux, pour faire son spectacle, que petits et grands venaient regarder. Et, on pouvait entendre les rire qui volaient tels des papillons.

Et, il avait le forgeron, celui qui avait pitié de sa pauvre apparence. Qui l'invitait toujours à l'arrière de son échoppe pour venir se laver. Thomas faisait tomber son haut et se laver à même les seaux posés au sol. Et, c'était toujours le même cirque. « Cela me dérange, j'ai rien pour te payer...»   Mais, son forgeron, répondait toujours la même chose. « Arrête, tu n'as rien à me payer. Sinon, tu veux rester manger, ma femme a fait du ragout pour dix au moins ? » Thomas oubliait toujours sa femme. Peut-être car il était secrètement amoureux de lui. Il fallait voir le saltimbanque dévorait du regard son forgeron. Pourtant, Thomas avait l'impression que son forgeron le regardait quand il venait se laver. Et, il lui demandait toujours alors qu'il le fixait. « Qu'est ce qu'il y a, j'ai de la bouse de vaches sur le visage ? »  Son forgeron se mettait à rire, puis à rougir. Qu'est ce qu'il pouvait le trouver beau quand il rougissait. Cet homme si beau, si viril, qu'est-ce qu'il aurait aimé naître femme. Il aurait porté ses enfants. Il aurait la femme au foyer que tout homme rêve d'avoir. Cela aurait été si simple. Mais, cela n'était pas le cas.

Vous avez bien entendu parler de cette histoire de chihuahua maudit. Qu'en pensez-vous ? Des élucubrations de trouillards ? Une histoire à dormir debout ? Une malédiction qui vous terrifie ?

Imaginons que vous vous réveillez un matin... Sans plus aucune chaussettes à vous mettre aux pieds. Comment réagissez-vous ?

Une fête est organisée au jardin dansant et tous les habitants du Devonshire sont conviés. Viendrez-vous ? Si oui, dans quel attirail ? Qu'espérez-vous de cette soirée ?

Votre voisin de palier vous réveille tous les matins avec ses ronflements à réveiller un buffle. Que faites-vous ?

Qui êtes-vous ?

Courage, fuyons !